QuestBack EFM permet le recueil et l’analyse régulière des feedbacks des administrés sur des sujets qui
les concernent, par exemple :
Les réalisations publiques (bibliothèque, plan de circulation, lotissements…) donnent-elles satisfaction aux personnes interrogées ?
La vie au quotidien : la circulation, les parkings, les commerces, les écoles, les cantines, les services de santé, les services sociaux, la sécurité… Comment sont appréciés ces différents services, quelles sont les attentes les plus fortes, les priorités les plus urgentes ?
Quels sont les besoins, les améliorations nécessaires en matière de vie associative dans les domaines, culturel, sportif, social, … ?
La diffusion de l’information est-elle satisfaisante dans sa forme (journal local, site Internet, affichage, panneaux) et dans son contenu ?
L’image de la ville (ou du territoire) est-elle positive ? Comment évolue t-elle ? Dans quels sens souhaiterait-on la voir évoluer ?
Les projets locaux sont-ils connus, quel est l’intérêt porté à chacun d’entre eux et comment les classer ?
La démocratie participative et plus particulièrement l’e-démocratie ont fait naître de nouvelles formes de communication autour des politiques publiques.
Dans ce contexte, QuestBack EFM permet à une collectivité d’interroger les habitants sur toutes sortes de thématiques liées à la vie dans la cité, aux projets locaux, et d’encourager la participation des citoyens à l’évaluation des politiques publiques.
La mise en place d’une véritable démarche EFM de gestion des feedbacks citoyens apporte d’autres avantages. Dans la relation avec l’administré d’une part. Le fait de recueillir individuellement l’avis des habitants instaure une relation one-to-one entre l’administré et la sphère publique. « L’électeur, catégorie abstraite et désincarnée, s’efface au profit de l’habitant, situé spatialement et socialement*. »
En second lieu, l’administré s’en trouve valorisé. Ce nouveau citoyen, « attentif », dont l’opinion compte, devient un citoyen « éclairé », plus enclin à s’informer et à s’impliquer dans le développement local.
Elle participe, ensuite, à la transparence et au contrôle lors de la mise en œuvre de l’action publique.
Elle permet, enfin, le partage de l’évaluation de la politique publique.
Le Bart, C. (2003), « Les nouveaux espaces de la citoyenneté », Cahiers Français.